Liliana ESTRADA QUIROZ est docteure en Démographie de l’Université Paris Nanterre et enseignante-chercheure à la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla, BUAP, Mexique, depuis 2014.
Ses recherches portent sur le travail des enfants et des jeunes ; l’enfance et l’éducation ; la participation des enfants dans le travail domestique et le travail du care ; léconomie informelle.
Elle est accueillie au sein du Cresppa-GTM du 3 juin au 5 juillet 2019, dans le cadre du projet “Les représentations du système de genre dans les manuels scolaires de mathématiques au Mexique”, avec Mme Carole Brugeilles.
Le séjour de recherche est financé par le Labex iPOPs.
Dans le cadre des accords entre le CRESPPA-GTM et l’université de Campinas, Sao Paulo, Liliana Segnini a effectué un séjour finance par CAPES-COFECUB. Dans le cadre d’une séance de séminaire, elle a présenté sa recherche.
" L’art n’a pas de frontières, mais les artistes font face à des limites imposéess"
La recherche en cours de Liliana Segnini analyse les conditions de travail vécues par les artistes migrants qui quittent l’Europe de l’Est, spécialement la Russie, la Bulgarie et la Roumanie pour le Brésil.
L’émigration récente de musiciens russes, roumains, bulgares, ukrainiens et polonais au Brésil, observée à partir des années 1990 reflète des changements politiques dans le contexte de la mondialisation. Ces changements sont engendrés par la convergence de deux phénomènes :
d’une part, la fragilisation politique et économique des pays qui constituaient l’URSS - Union des Républiques Socialistes Soviétiques -. Elle s’est accompagnée d’une détérioration des conditions de travail des artistes dont l’excellence dans le domaine de la musique est reconnue. Ces artistes historiquement formés dans les conservatoires de l’État possèdent une longue tradition technique.
D’autre part, à partir de 1995, l’intense développement du domaine de la musique au Brésil a été financé par le développement des lois permettant des allègements fiscaux dans les sphères fédérale, étatique ou municipale ; cela s’est accompagné de la participation des grandes entreprises notamment dans la création de fondations et d’organisations sociales privées dans la gestion de théâtres publics. Cette nouvelle forme juridique est rendue possible par la réforme de l’État mise en place en 1995 (SEGNINI, 2015).
Tiaraju Pablo D’Andrea est post-doctorant au Département de Philosophie de l’Université de São Paulo (USP), sous la supervision du Professeur Paulo Arantes.
Il a une licence en Sciences Sociales, un master et un doctorat en Sociologie.
Pendant l’année de 2016 D’Andrea a fait une recherche sur la production culturelle dans la banlieue parisienne, notamment à Clichy-Sous-Bois et à La Corneuve, avec l’objectif de comparer cette production à celle qu’il a pu observer sur la périphérie de São Paulo.
Actuellement, il mène une recherche sur comment les activités artistiques en banlieue sont devenues une façon de prendre la parole publiquement et faire de la politique par les sujets issus de ces territoires. Pour cela, il est attaché au Cresppa-GTM pendant six mois, entre 01/10/2017 à 31/03/2018, sur la supervision du Professeur Michel Kokoreff. Le but de son nouveau séjour à Paris est d’ approfondir son approche théorique sur ses sujets de recherche.
Marie-Laure Coubès est chercheure au Colegio de la Frontera Norte (Colef), Département d’études de population, à Tijuana, Basse Californie, Mexique. Elle est membre du système national mexicain des chercheurs (SNI) et, depuis 2010 directrice d’un observatoire de la migration entre le Mexique, le Triangle Nord de l’Amérique Centrale et les Etats-Unis : Encuestas sobre migración en las fronteras Norte y Sur de México (Emif Norte et Emif Sur : www.colef.mx/emif).
Ses domaines de recherche sont les différences de genre dans l’emploi et les mobilités. Elle travaille actuellement sur les trajectoires professionnelles au Mexique pour étudier les effets structurels des modèles genrés d’accès à l’emploi. Membre associée du CRESPPA-GTM depuis 2015, elle y a fait un séjour de recherche d’un mois et demi en juin et juillet 2017 avec le soutien du Labex iPOPs.
Germán Vázquez est docteur en Études des sociétés latino-américaines, spécialité Démographie, de l’Université Sorbonne Nouvelle (Paris 3) et enseignant-chercheur à l’Université Autonome de l’Etat de Hidalgo depuis 2005 au Centre d’Études de Population. Son principal sujet de recherche est « la démographie ethnique ». Dans cette perspective il analyse les phénomènes démographiques, notamment la fécondité ; la construction des catégories ethniques pour les enquêtes et les recensements ; l’identité ethnique tout au long de la trajectoire de vie. Il participe au Programme International de Coopération Scientifique intitulé « Naissances mexicaines » (PICS – NACIMEX) du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Il fait un stage séjour de recherche avec le soutien du Labex iPOPs pendant deux mois, entre octobre et décembre 2016 au Cresppa-GTM.
Nicolás Brunet est docteur en Sciences Sociales du Centro de Estudios Sociológicos de El Colegio de México (Mexique) avec pour spécialité la Sociologie, et est enseignant-chercheur à l’Institut de Psychologie de la Santé de l’Université de la République (Montevideo, Uruguay). Ses travaux les plus récents se sont intéressés à l’étude des phénomènes de stratification éducative et professionnelle, et des processus sociodémographiques d’inégalités entre les générations, recherches qui mobilisent, comme approches analytiques, les perspectives biographique, longitudinale et multiniveau. Dans le cadre de l’axe thématique sur « Les migrations » et l’axe « Dynamiques sociodémographiques » de l’ équipe GTM, il a séjourné, avec le soutien du Labex iPOPs, deux mois entre mai et juillet 2016 au Cresppa-GTM. Il participe d’autre part au Programme International de Coopération Scientifique intitulé « Naissances mexicaines » (PICS – NACIMEX) du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Il est membre associé du GTM depuis février 2017.
CSU: Axe « Ville » : catégories et ségrégations urbaines | Axe « Culture » | Axe « Santé » | Positionnements méthodologiques |
GTM: Axe1. Dynamiques sociodémographiques | Axe 2. Migrations, mobilités et pays du Sud | Axe 3. Le travail à l’articulation des relations entre métiers et expression différenciée des émotions |
LABTOP: Axe 1 : “Représenter” | Axe 2 : Cirulations transnationales et asymétries de pouvoir | Axe 3 : Genre et Biopouvoir | Questions transversales |